Lélia,
une jeune artiste-peintre, vient d'être sauvagement assassinée
dans son appartement de Mexico. Elle avait deux amants, Théodore
et Ramon, qui curieusement étaient bons amis.
Mais les deux amis réagissent différemment : Ramon
se réfugie dans la religion, persuadé que le meurtre
de son amante est un appel à la rédemption ; Théodore
reste plus pragmatique et voudrait connaître le coupable
en aidant la police.
Une intrigue lente, où quasiment aucun nouvel élément
vient demêler l'enquête, qui se passe d'ailleurs dans
un endroit inaccessible au lecteur : il ne voit en effet quasiment
rien de l'enquête en elle-même et se contente de suivre
les états-d'âmes des deux protagonistes. Pour un
roman policier, il est étonnant de trouver une histoire
si peu captivante, où le dialogue entre deux hommes complètement
différents forment la trame des événements.
Ce dialogue porte un long moment sur Dieu, mais c'est uniquement
le non-croyant qui parle, le croyant restant à l'arrière
plan, comme effacé, ne répondant que par quelques
phrases laconiques. On en vient à se demander ce que voulait
prouver l'auteur...
Un petit sursaut d'intérêt sur la fin, où
l'intrigue semble être relancée. Mais pas de réelle
surprise sur l'identité du criminel.