Sharon
est journaliste et sa dernière grande cause est d'empêcher
le criminel Thompson d'être mis à mort. Pourtant,
sa culpabilité ne fait aucun doute, même pour Sharon
: c'est d'ailleurs sur ce point qu'elle insiste, et pour elle,
la culpabilité du meurtrier de Nina Peterson ne doit pas
engendrer la mort de ce dernier ; elle se bat contre la peine
de mort. Le veuf de Nina, Steve, au contraire, veut le voir condamné.
Cela fait maintenant deux ans qu'elle est morte et il voudrait
en finir. Quand il a rencontré Sharon Martin, il a commencé
à l'aimer, malgré leur divergence d'opinion. Et
il voudrait que son fils Neil retrouve une stabilité et
commence à apprécier Sharon.
Mais dans l'ombre quelqu'un guette, rusé comme un renard,
mais aussi sadique, paranoïaque et aussi prêt à
tout.
Mary Higgins Clark a beaucoup de succès et ce roman,
la nuit du renard, est recommandé par les éditions
Magnard pour les classes de troisième, seconde professionnelle
et terminale BEP.
Pourtant, quand on a lu un livre de cet auteur, il reste dans
la bouche un arrière goût de déjà vu
: tous se ressemble et son rythme d'écriture n'ajoute pas
en qualité. S'il est vrai qu'il permet d'aborder un sujet
brûlant tel que la peine de mort, le reste de l'ouvrage
ressemble trop à ses autres romans : une jeune femme riche,
en détresse, amoureuse, qui subit une grande injustice,
etc...
L'intrigue reste quand même intéressante, assez prenant
si l'on prend en compte le fait que l'on suit le criminel dès
le début, même si son visage reste masqué.
Il n'est évidemment pas possible de découvrir le
coupable avant la fin du roman, puisque le personnage n'apparaît
qu'à ce moment-là !!!