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Ames perdues

Auteur : Poppy Z. Brite

    Jessy boit tous les soirs un verre au bar de Christian, en attendant les vampires. Et oui, ils existent bien, mais elle ignore que tout ce qu'on raconte sur eux est faux. Ils ne craignent que très peu la lumière, les crucifix les font marrer ; le sang de leur victime est toujours essentiel, mais ils peuvent boire et se droguent en s'en donnant à coeur joie. Et une autre croyance s'effondre : ce n'est pas en mordant leur victime et en les suçant presque jusqu'à la mort que les vampires créent d'autres individus semblables à eux. Et non, c'est une race à part, qui peut se reproduire avec des humains, avec pour effet que la mère portant le vampire ou l'hybride meurt à la naissance, dévorée par le petit. Mais tout cela, Jessy l'ignore. Et quand elle voit arriver un groupe de trois jeunes et beaux vampires, elle fond et décide de les charmer.
    Elle tombe alors enceinte de Zylla, le plus beau des trois vampires ; ce dernier ignore tout puisqu'il est reparti dès le point du jour. Elle subit donc la terrible conséquence de ses actes et meurt en mettant au monde le petit Nothing...

    Premier roman de Poppy Z. Brite, Ames perdues donne le ton de toute son oeuvre. En effet, fascinée par le gothique, les vampires, le sadomasochisme, bref tout ce qui est underground, l'ensemble de ses romans conservent le même système. Elle nous fait découvrir une nouvelle vision des vampires, qui profitent de leur immortalité pour se livrer à tous les vices possibles et inimaginables ; ils sont carrément amoraux et immoraux et n'en font qu'à leur tête...
    Tout ça pour donner un roman sans histoire et sans intérêt, où les personnages s'enchevêtrent pour mieux se ressembler, sans individualité : tous aiment le noir, les fringues portés par des adolescents attardés et en mal d'amour ; tous sont justement en mal d'amour, un peu bizarre, aimant la violence, l'alcool, le sexe et la drogue... C'est un monde bien pénible que nous décrit l'auteur, où le gor occupe une place majeure ; pas de touche d'optimisme. Là où certains verront peut-être de l'amour, je n'ai vu que dégoût et désillusion pour la vie. Poppy Z. Brite est peut-être renommée dans le monde de la "terreur", mais ce roman laisse à désirer... Je n'ai pas du tout aimé.

Editeur : J'ai lu
Collection : Ténèbres
Numéro de collection : 4136

Année d'édition : 1994
Nombre de pages : 379
Numéro ISBN : 2-290-04136-X

Fiche réalisée le 24 février 2002 par CF.

 
Dernière mise à jour :
18 août 2006
     
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