Magda
doit assumer maintenant son erreur : elle s'était déguisée
en Amazone libre au cours d'une mission de sauvetage ; mais démasquée
par de véritables amazones, elle avait été
obligée de prêter leur serment, appartenant désormais
à leur Guilde. Certes, suivant les normes terriennes, un
serment prêté sous la contrainte n'a aucune valeur.
Pourtant, la jeune femme décide de respecter sa parole,
se sentant désormais plus proche des Renonçantes
qu'elle ne l'avait jamais été de ses compatriotes.
Elle doit donc subir une formation dans la maison de la Guilde,
récluse pendant six mois.
Pendant ce temps, son amie Jaëlle, la Renonçante,
doit prendre sa place parmi les terriens. Toutes deux pensent
que ce pourrait être un bon signe d'intégration,
une passerelle entre leurs deux mondes. La plupart des terriens
sont d'accord, d'autant que Jaëlle pourra sûrement
leur en apprendre sur son monde. Et puis elle a choisi de vivre
avec Peter, qu'elle aime passionnément.
Les deux femmes rencontreront des difficultés dans leur
apprentissage de ces mondes qui ne sont pas les leurs. Elles devront
faire face à un grand choc culturel.
La maison des Amazones est la suite directe de La chaîne
brisée : le lecteur y retrouve avec plaisir les mêmes
héros, dont Jaëlle l'amazone libre, et Magda, alias
Margali, la terrienne déchirée entre deux cultures.
Cette fois les rôles sont mieux définis : Magda doit
apprendre à vivre comme une Renonçante, libre, fière
d'être une femme ne devant rien à aucun homme. Jaëlle,
qui l'a déjà appris, doit faire face à une
culture étrangère pour elle, à toutes sortes
de technicités qui la bouleverse souvent, l'intrigue régulièrement.
Les deux femmes sont déchirées par leurs problèmes,
ne sachant pas si elles ont fait le bon choix pour leur vie. Mais
ne serait-ce pas des questions que tout le monde se pose bien
trop souvent? Le problème du choix pose de nombreux problèmes
à tout le monde et les deux femmes n'en sont qu'une preuve
de plus...