Fitz,
le bâtard princier, est devenu une arme redoutable et redoutée.
Il commence secrètement à maîtriser lle Vif,
la capacité à communiquer avec les animaux ; de
temps à autres, il parvient à utiliser l'Art. Il
est censé servir autant le roi que le prince servant Vérité.
Il se rend compte qu'il se trouve à la croisée des
chemins, capable d'influencer de nombreuses destinés. Mais
il est aussi une gêne pour le prince Royal dans son ascension
au trône et ce dernier n'hésitera pas à utiliser
le moindre point faible du bâtard, et notamment la jeune
Molly, la fille du peuple qu'il veut absolument protéger
des revers de la cour.
Pendant que Fitz tente d'être présent, d'aider ceux
qui semble en avoir besoin ; c'est le cas de la princesse servante
Kettricken, qui se trouve loin de chez elle face à un mari
préoccupé par sa lutte contre les pirates rouges
qui ne trouve pas de temps pour sa femme. C'est le cas du roi
Subtil également, qui se meurt dans son lit face à
un serviteur qui se prétend médecin. Enfin, il ne
faut pas oublier Patience, la femme de Chevalerie, le propre père
de Fitz... Cette dernière, sous ses habitudes un peu fofolle,
cache une lucidité qui pourrait lui coûter cher...
L'assassin du roi est la suite de l'apprenti
assassin. On y retrouve avec plaisir les personnages du
premier roman de Robin Hobb, ainsi que son univers magique. Toujours
aussi bien construit, ce roman nous tient en haleine jusqu'au
bout. Des personnages qui pouvaient sembler mineur dans le tome
précédent, prennent tout à coup un importance
vitale pour l'environnement du jeune Fitz. Des personnages se
rajoutent à ceux déjà connus, comme le petit
loup qu'il sauve un beau jour au marché et donnent une
grande profondeur à l'histoire.
J'ai lu ce second tome avec autant de plaisir que le premier,
admirant la richesse de ses personnages, l'évolution de
l'individu principal, ses états d'âme. Et j'attends
avec impatience le suivant...