Royal
a assassiné son propre père, le roi des Six-Duchés
et a pris sa place. Il croît s'être débarassé
de FitzChevalerie, le bâtard de son frère : ce dernier
s'est en effet tué dans la cellule où il croupissait.
Fitz, mort ? Pas si sûr. Par un miracle assez
stupéfiant, au moment d'ingurgiter le poison qui devait
le tuer, son esprit s'est transféré dans le corps
d'Oeil-de-nuit, son loup. C'est ainsi qu'il a survécu ;
ses deux mentors ont réussi à récupérer
son corps et ont forcé son esprit à réintégrer
sa forme originelle. Pourtant, maintenant, Fitz n'est plus que
l'ombre de lui-même : encore à moitié loup
dans son comportement, il refuse le contact de Burrich. Pourtant,
ce dernier est fort et l'oblige à manger, s'habiller et
se comporter de la façon la plus humaine possible.
Le quatrième volume du cycle de l'assasin royal
n'a rien à envier à la première trilogie.
Malgré l'éloignement de ses héros de la cour
royale, l'intrigue reste assez forte pour captiver le lecteur.
L'action s'essouffle toutefois un peu et donne un peu l'impression
que l'auteur fait traîner l'histoire en longueur. Fitz n'arrive
à rien dans ce roman : c'est l'histoire de ses échecs
successifs, alors qu'il est abandonné de tous les gens
qu'il aime.
Il me semble que ce cycle est idéal pour faire
découvrir la Fantasy à des lecteurs néophytes.