Vivacia
est la nef de la famille Vestrit. C'est un bateau peu ordinaire,
qui doit prendre vie à la mort de la troisième génération
de la famille, c'est à dire du père d'Althéa.
Celle-ci espère bien sûr que cette mort arrivera
le plus tard possible, mais elle attend en même temps avec
impatience la venue à la vie de sa vivenef. Devenue marin
comme son père, envers les avis de sa mère et de
sa soeur qui jugent sa tenue et ses faits et gestes incorrects,
elle pense pouvoir prendre la suite de son père, grand
capitaine. Pourtant, de nombreuses épreuves l'attendent
sur ce chemin abrupte et les complots vont bon train.
Pour ses nouvelles aventures, Robin Hobb change de cadre
tout en gardant ce qui a fait de l'assassin royal un succès.
Elle ne peut s'empêcher de faire un clin d'oeil très
agréable aux Six-Duchés de temps à autres,
qui permet au lecteur de comprendre qu'il s'agit du même
monde, même si les deux peuples ne semblent pas se rencontrer.
Dans la même veine que ses précédents
ouvrages, le vaisseau magique se lit avec grand plaisir.
Les nombreuses scènes annexes à l'histoire lui permettent
de rendre les caractères de ses personnages plus profonds,
sans alourdir le roman, écrit d'une écriture très
fluide et entraînante. Et la fin de ce premier tome réserve
quelques surprises, notamment concernant la situation catastrophique
de quasiment tous les personnages auxquels on s'est attaché...
A partir de 16 ans.