Fitz
est en fuite : il répond à l'appel de son roi Vérité.
Ce dernier lui a fait parvenir un message par l'Art, lui enjoignant
de le rejoindre coûte que coûte. Après avoir
échappé au traître Royal, il part en direction
des Montagnes dans l'intention de le retrouver. Mais sa route
est semée d'embuches : il doit échapper aux gardes
qui sont à sa poursuite, ne pas se faire reconnaître
et réussir à traverser le lac et les Montagnes alors
que l'hiver est presque là.
De
plus, Fitz n'a pas un sou, pas d'amis non plus à qui faire
confiance. Aussi, quand on lui dit que la traversée du
lac n'est pas possible à l'approche de l'hiver, mais que
les activités reprendront dès le printemps, il sent
la déprime s'installer. Heureusement,
Astérie n'est pas loin et est bien décidée
à l'aider, envers et contre lui, qui se méfie de
la ménestrelle trop bavarde.
La qualité de romancière de Robin Hobb ne
se dément pas. Toutefois, la série commence un peu
à tirer en longueur au bout de ce 5e tome, où l'histoire
n'avance pas grandement. Les rebondissements qui permettent la
capture de Fitz commence à être lassant, et par trop
nombreux. La relation avec son loup n'évolue pas beaucoup,
les traîtrises sont peut-être trop nombreuses, répétitives
et prévisibles.
C'est dommage, la qualité de la série finit par
s'en ressentir. Espérons que la suite nous fera vibrer
de nouveau !