Vanyel
a réussi à prendre quelques jours de vacances :
il en profite pour partir rendre visite à ses parents,
même s'il n'a pas envie de revoir certaines personnes. Il
sait pertinemment que sa mère va essayer de le marier à
toutes les jeunes filles des environs, que son père va
l'entretenir d'une tonne de problèmes qu'il ne pourra pas
résoudre, que son ancien maître d'armes va le provoquer
et lui insufler une haine désarmante... Bref, ses vacances
risquent d'être plutôt mouvementées. Pourtant,
il aurait bien besoin de repos car ses actions sur la frontière
sont loin d'être reposantes.
Peu après son arrivée, il entend l'appel au secours
d'un Compagnon et de son élu, près de devenir fou.
N'écoutant que son devoir, il part répondre à
ce cri du coeur et découvre un spectacle sanguinaire qui
semble accuser le jeune Elu. Pourtant, un Compagnon ne choisirait
jamais un criminel... Une énigme de plus à résoudre
pour le jeune hérault-mage.
Le jeune Vanyel a complètement accepté son
homosexualité, mais c'est loin d'être le cas de ses
parents, calfeutrés dans des clichés affolants.
Ce roman fondé en grande partie sur cette dichotomie fait
ressortir bien des travers de notre société. La
réaction des proches de Vanyel peut parfois prêter
à sourire, même si le fond des choses est plutôt
triste.
L'histoire tourne autour de cette homosexualité et de la
souffranche du hérault-mage d'avoir perdu l'homme qu'il
aimait, mais ne néglige en rien l'aventure qui se profile
vers le jeune Tashir.