Althéa
a été dépouillée de son héritage
et c'est son beau-frère Kyle qui est désormais aux
commandes de Vivacia, la vivenef récemment éveillée
de la famille Vestrit. La jeune femme s'accroche désespérément
à la promesse faite par Kyle, un peu en l'air, que si elle
réussit à prouver sa valeur de marin, elle pourra
retrouver le bord de son bateau. En attendant, s'enfermant dans
son aveuglement, Kyle enlève son fils Hiémain à
la prêtrise pour le forcer à travailler sur Vivacia
: il veut le former à prendre sa succession, malgré
le fait que le jeune garçon ne désire rien d'autre
que vivre dans son monastère et devenir prêtre ;
mais le nouveau capitaine de la Vivacia sait aussi qu'il doit
impérativement y avoir une personne du sang Vestrit sur
le bateau pour qu'elle navigue.
Pendant
ce temps, son épouse Keffria, soeur d'Althéa, se
démène au milieu de sa fille adolescente et de sa
mère endetté, pour garder la tête de la très
ancienne famille Vestrit hors de l'eau.
L'histoire paraît s'essouffler un peu dans ce second
volet, ne progressant que très peu tout au long du livre
: personne n'est tiré d'affaire, mais l'action ne se complexifie
pas non plus. La suite du vaisseau
magique ne s'en lit pas moins avec plaisir, entraînée
dans une écriture fluide et très agréable.
A partir de 16 ans.